Former la relève pour électrifier nos transports

Les voitures électriques ainsi que les autres engins de transport électrique sont de plus en plus
présents dans le paysage urbain au Québec. L’électrification des transports ouvre de nouvelles
opportunités pour les universités au Québec pour former une main-d’oeuvre qualifiée afin d’aider
au développement rapide de ce domaine de pointe. De plus, le fournisseur de l’énergie, en
l’occurrence Hydro-Québec, devrait se préparer pour fournir les kWh nécessaires aux citoyens
québécois afin de rendre la population davantage e-mobile tout en continuant à assumer le
développement du Québec moderne.

À ces efforts s’ajoutent bien entendu les fabricants des technologies des véhicules électriques qui
seront au rendez-vous pour proposer les derniers cris de la technologie. Leur objectif est
d’intéresser les clients afin de réaliser ce virage énergétique vert, et ce, à coût raisonnable grâce à
un levier gouvernemental.

Accélérer l’électrification des transports pour atteindre l’objectif de décarbonisation nécessite des
efforts concertés. Les universités doivent orchestrer les grands succès de cette approche en
fournissant les spécialistes et la matière grise bien formée pour répondre aux nombreux défis
technologiques. Le Québec est en bonne posture pour profiter à la fois de ses réputées universités qui
offrent une formation de classe mondiale et également de ses ressources naturelles dont il dispose
abondamment. Les kWh, provenant de barrages hydro-électriques verts, sont les moins chers au
monde. Aussi, le sous-sol du Québec regorge de lithium, cobalt, nickel et graphite pour aider à la
fabrication du réservoir d’énergie, un élément clé pour le succès et la viabilité de cette technologie.
La transformation de cette matière première se fera avec les énergies propres et renouvelables et
certainement avec l’expertise des ingénieurs du Québec.

Dans ces efforts pour supporter l’industrie du Québec en matière d’innovation et le développement
de ces technologies de l’énergie électrique, le département de génie électrique à l’ÉTS offre
plusieurs cours dans le domaine de l’électrification des transports au niveau des programmes de
baccalauréat et de maîtrise en génie électrique ainsi que du programme de maitrise en énergie
renouvelable. Ces cours sont dispensés à la fois par les professeurs réguliers et aussi par des
professionnels venant de l’industrie. Plus spécifiquement, des ingénieurs de la Société de
transport de Montréal, possédant une riche expérience avec l’opération et l’entretien du métro de
Montréal depuis 1967.

Le département de génie électrique compte aussi un groupe de recherche bien établi en
électronique de puissance et commande industrielle, le GREPCI. Neuf professeurs ainsi que près
de 100 étudiants et chercheurs effectuent de la recherche sur les technologies de l’énergie
électrique incluant l’électrification des transports. Les chercheurs travaillent principalement sur la
gestion intelligente de l’énergie électrique, l’optimisation de l’utilisation des ressources
énergétiques, l’intégration des énergies renouvelables, l’électronique de puissance, les machines
électriques pour la traction, et aussi le développement des techniques de commande appliquées
aux systèmes de conversion de l’énergie électrique. Plusieurs projets de recherche sont menés avec
l’industrie grâce au GREPCI qui est classé parmi le plus important regroupement de chercheurs
en termes de volumes d’activités, en projets de recherche, et aussi et surtout en encadrement
d’étudiants aux différents cycles d’études.

Pour en apprendre un peu plus sur les innovations technologiques développées à l’ÉTS dans ce
domaine, poursuivez votre lecture avec les articles du professeur Kamal Al-Haddad sur Substance
ÉTS >>>

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Apprenez-en plus sur les formations présentées dans cet article :

Ce contenu partenaire a été produit dans le cadre du projet En route! – La destination carrières en transports électriques et intelligents.