FLO® : changer le monde, une recharge à la fois

C’est en intégrant la fabrication de bornes, le développement logiciel et la gestion de réseau que FLO a pu perfectionner l’expérience de recharge des véhicules électriques (VE) et se hisser comme un leader en Amérique du Nord. Pour maintenir sa longueur d’avance dans ce marché à forte vélocité où les investissements en innovation font loi, l’entreprise a fait appel au Fonds de solidarité FTQ pour l’accompagner dans sa croissance.

par Fonds de solidarité FTQ
FLO® : changer le monde, une recharge à la fois

« Je suis choyé d’être né à la fois à cette époque et au Québec », aime à dire Louis Tremblay, président et chef de la direction de FLO.


Louis Tremblay, président et chef de la direction de FLO

Passionné depuis sa jeunesse par les voitures et conscient de l’importance d’agir face aux enjeux climatiques, cet entrepreneur dans l’âme s’est lancé dès 2004 dans un projet de véhicule électrique lors de ses études à l’Université Laval. C’est d’ailleurs ce qui l’a naturellement amené à se concentrer sur l’élément crucial pour accélérer l’adoption des VE : la recharge. Or notre province regorge de compétences en ingénierie, tant électrique et logicielle, et selon lui, déborde de talents pour « bien faire les choses de façon efficiente. » Si bien que l’entreprise qu’il a fondée en 2009 est aujourd’hui un chef de file du marché avec un large éventail de produits pour divers usagers et points de recharge, et l’un des plus vastes réseaux traversant le Canada et les États-Unis.


Infographie réalisée par le Fonds de solidarité FTQ, avril 2023

Si la courbe d’adoption des VE s’accélère dernièrement, c’est non seulement parce que nos gouvernements l’encouragent dans le but d’atteindre leurs objectifs d’émissions, mais aussi parce que des visionnaires comme FLO l’ont rendu possible en traçant la voie avec une infrastructure des plus fiables, robustes et innovantes.

« Quand on regarde les budgets consacrés à l’électrification des véhicules en Amérique du Nord dans les deux dernières années, il est clair que nous avons passé un point de non-retour », observe Louis Tremblay. « Pendant longtemps, nous étions un peu comme des surfeurs qui se préparent en attendant la vague parfaite. Progressivement, nous avons développé nos produits et nos logiciels pour différents segments du marché, si bien que nous étions prêts pour la déferlante actuelle. Nous comptons accélérer le déploiement de nos bornes de recharge pour bien surfer cette vague ! »

 

Tout pour l’expérience

Basée à Québec et comptant deux usines à Shawinigan, et une autre dans le Michigan depuis cet hiver, l’entreprise doit sa solide croissance à une vision simple : offrir la meilleure expérience de recharge possible.

« Il était important que les adeptes précoces de cette technologie ne se retrouvent pas coincés sur le bord de la route. C’est pourquoi dès nos débuts, nous avons intégré sous le même toit la fabrication des bornes et le développement et la gestion des applications mobiles et logiciels de gestion de réseau. Cela nous donne un degré de contrôle de l’expérience de recharge, comparativement celui des fournisseurs qui ne se concentrent que sur un seul aspect de l’équation », explique Louis Tremblay.

C’est ainsi qu’un peu partout en Amérique du Nord, FLO a pu s’imposer face à des joueurs qui n’offraient pas les mêmes niveaux de fiabilité et de disponibilité. Une étude réalisée en 2022 par l’Université Berkeley indiquait que seuls 72,5 % des bornes publiques des compétiteurs dans la Baie de San Francisco étaient fonctionnelles. FLO garantit quant à elle 98 % de temps de fonctionnement en tout temps.

Outre la disponibilité, il y a le temps de recharge : or la toute nouvelle borne FLO UltraMC porte la plupart des batteries à 80 % en 15 minutes, grâce à une puissance de sortie jusqu’à 320 kW (selon le véhicule, la configuration et le nombre de voitures qui se rechargent). Cela représente un gain de 200 à 300 kilomètres de rayon, le temps d’un casse-croûte ou d’un café. Idéal pour convaincre les récalcitrants de faire le saut à l’électrique.

« Bien que la vaste majorité des recharges aient lieu à domicile, les gens doivent se sentir à l’aise de se déplacer sur le territoire, pour des trajets inhabituels ou pour leurs vacances par exemple. Et puis il y a les “orphelins de garage”, qui n’ont pas d’équipement à la maison. C’est pourquoi nous avons priorisé dès 2014 les bornes sur rue, au même moment que celles des flottes commerciales et des condos, avant de pénétrer le marché résidentiel en 2017. Avec l’ultra-rapide, nous allons répondre encore mieux à ces besoins », dit Louis Tremblay.

Par ailleurs, la borne FLO UltraMC inaugure une nouvelle ère en matière de gestion de parcs de bornes de recharge, grâce à plus de 200 capteurs reliés au réseau. Ainsi, plutôt que d’effectuer des vérifications à intervalles fixes, les techniciens interviendront selon les alertes reçues. Ce n’est qu’un des nombreux avantages de pouvoir recueillir autant de données.

Tropicalisation d’une carte électronique de Flo

Investir aujourd’hui pour garder les devants

En arrière-plan, il y a un effort colossal en développement et en amélioration continue, toutefois les investisseurs ne sont pas toujours prêts à se lancer dans ce marché qui nécessite des moyens importants sur de longues périodes.

« Les technologies de l’environnement sont un marché à haute vélocité, qui évolue en même temps que la législation et la demande pour des produits performants et robustes. C’est donc important que les investisseurs comprennent l’industrie, mais aussi les enjeux afin de se projeter dans l’avenir. Le Fonds de solidarité FTQ a une équipe spécialisée en énergie et environnement, capable de s’arrimer sur la vision des entrepreneurs », dit Martin Guestier, directeur aux placements privés et investissements d’impact au Fonds.

 

Un partenaire patient et présent

Cela correspond à la philosophie du Fonds, une institution patiente qui réinvestit dans ses entreprises partenaires dans une perspective de croissance à long terme. C’est aussi un investisseur aux poches profondes, avec plus de 17 milliards d’actifs nets, réalimenté année après année par les contributions de ses actionnaires-épargnants. D’ailleurs, depuis les cinq dernières années, il a investi en moyenne 1,3 G$ annuellement dans les entreprises d’ici.

Le Fonds s’est donné pour objectif de détenir 12 milliards d’actifs nets d’ici 2027 dans le développement durable. Cela lui permettra de créer des synergies d’affaires entre différents joueurs du secteur et de contribuer à la transition énergétique et l’électrification des transports.

« On parle de développement durable depuis 40 ans, mais c’est vraiment maintenant que l’on vit un momentum pour les technologies climatiques », dit Martin Guestier. « Nous sommes en train de bâtir une industrie d’avenir, qui n’est rien de moins que l’infrastructure de l’économie de demain. »

 

Pour en savoir plus sur l’offre de financement du Fonds de solidarité FTQ, consultez fondsftq.com/entreprise