Guide du camionnage électrique

Pourquoi électrifier sa flotte de camions?
L’électrification des flottes de camions est devenue une priorité stratégique pour de nombreuses entreprises. Ce phénomène, déjà bien amorcé en Europe, gagne du terrain en Amérique du Nord, notamment au Québec. Cette fiche propose un survol détaillé des raisons pour lesquelles l’électrification des flottes de camions devient incontournable, tout en abordant les bénéfices attendus, les défis à surmonter et les perspectives d’avenir, en nous appuyant sur les témoignages de leaders du secteur :

Mélanie Camara
Directrice environnement et développement durable
GLS Canada

Jean-François Brossard
Directeur des technologies et innovations énergétiques
Location Brossard

Kevin Lambert
Directeur des équipements et garanties
Groupe Robert

Edwin Richard
Directeur des projets spéciaux et du développement durable
Nationex
Une transition poussée par une combinaison de facteurs
Facteurs externes :
Les entreprises doivent répondre aux attentes de leurs clients, qui demandent des services de transport plus écologiques. Les grands comptes, notamment dans les secteurs de la grande distribution et de la logistique, exigent de plus en plus de leurs fournisseurs de services de transport qu’ils réduisent leur empreinte carbone. Des exemples concrets de grandes entreprises qui exigent des solutions de transport écologiques incluent des géants comme Amazon, Walmart, et des marques automobiles comme Volvo, qui investissent massivement dans des flottes zéro émission. Les consommateurs, eux aussi, de plus en plus sensibilisés aux enjeux environnementaux, favorisent les entreprises adoptant des pratiques durables.
Selon Mélanie Camara, directrice environnement et développement durable chez GLS Canada :
« Ces trois dernières années, on a observé un changement significatif. Les clients s’intéressent davantage à notre engagement environnemental, et les demandes pour en savoir plus sur nos actions se multiplient. »
Du côté de Location Brossard, Jean-François Brossard, directeur des technologies et innovations énergétiques, confirme :
« La demande pour des véhicules électriques est plus forte qu’auparavant. »
Kevin Lambert, directeur des équipements et garanties au Groupe Robert, souligne quant à lui l’aspect collaboratif :
« Nos clients nous poussent également vers cette transition. On travaille en étroite collaboration avec eux, on effectue des essais ensemble et on ajuste en cours de route pour garantir une transition réussie. »
Edwin Richard, directeur des projets spéciaux et du développement durable chez Nationex, partage son expérience :
« Grâce à l’électrification, nous avons réussi à attirer d’importants clients, dont un client européen certifié B Corp, qui n’étaient pas sur notre radar auparavant. Ce type de partenariat avec des entreprises engagées comme celles-ci est précieux. »
Facteurs internes :
Les hauts dirigeants des entreprises, notamment dans les secteurs logistique et transport, ressentent également la pression de la transition énergétique. Ils sont poussés par les exigences gouvernementales et par une prise de conscience accrue de l’importance de réduire l’empreinte écologique de leurs activités. Les objectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES), les exigences de décarbonation et les risques associés à une transition énergétique tardive motivent également ces décisions. Cette transformation s’accompagne souvent de la volonté de répondre aux obligations légales, mais également d’un désir sincère d’améliorer l’image de l’entreprise, de réduire les coûts opérationnels à long terme et de devenir un leader dans la transition énergétique.
Mélanie Camara explique :
« Pour nous chez GLS Canada, c’est une question de valeurs : nous nous engageons à prendre soin des colis, des gens et de la planète. Nous avons intégré des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en accord avec l’initiative Science Based Targets. »
Chez Nationex, Edwin Richard confirme :
« La volonté de la présidente Catryn Pinard d’innover reflète les valeurs de l’entreprise familiale. Elle souhaite que nous fassions notre part pour l’environnement. »
L’impact environnemental de l’électrification
L’électrification des camions lourds et moyens offre des réductions significatives d’émissions de GES. Le transport routier est l’une des principales sources de pollution au Québec, représentant plus de 40 % des émissions de GES, et près de 9 % des émissions totales de la province sont attribuables aux véhicules lourds.

L’électrification d’une flotte permet de réduire de manière considérable les émissions de CO2. Selon l’Institut du véhicule innovant (IVI)[1], l’électrification d’un tracteur de classe 8 permet de réduire les émissions de CO2 de 7 fois par rapport à un modèle diesel sur son cycle de vie, tandis qu’un porteur de classe 6 peut réduire ses émissions de 5 fois. Un exemple concret tiré d’un projet pilote de flottes rechargeables montre que, sur une période de 10 ans, un participant réduirait ses émissions de 603 tonnes de CO2. Bien qu’aujourd’hui, avec les contraintes des chaînes d’approvisionnement, la production de camions électriques soit plus polluante en termes de fabrication initiale comparée à un camion diesel, cette réalité est amenée à évoluer avec l’expansion de l’électrification des transports dans tous les secteurs, qui accordent une attention particulière au cycle de vie. Il n’en reste pas moins que l’économie de carburant sur durée de vie d’un camion rendent ces véhicules bien plus écologiques. Cette analyse de cycle de vie est essentielle pour évaluer l’impact net des camions électriques.
De nombreux manufacturiers, tels que Volvo, Freightliner, et Peterbilt, proposent désormais des modèles de camions électriques pour les segments moyen et lourd. Ces entreprises sont rejointes par d’autres acteurs, tant au Québec qu’aux États-Unis, qui développent et déploient des camions à émission zéro. En 2024, on comptait déjà plus de 700 camions électriques moyens et lourds (de plus de 4537 kg) au Québec et plus de 2300 camions électriques moyens et lourds aux États-Unis.[2]
Est-il réaliste d’électrifier sa flotte de camions?
D’un point de vue opérationnel, l’électrification de camions est bien plus réaliste qu’on ne le pense au premier abord pour beaucoup de camions. Les données sur les trajets des camions montrent que la majorité des camions de poids moyen (81 %) parcourent moins de 240 km par jour en Amérique du Nord[3]. Quant aux camions de poids lourds, ils sont 53 % à parcourir moins de 320 km par jour en moyenne. Ces trajets sont parfaitement compatibles avec l’autonomie des camions électriques, qui peut varier entre 200 et 300 km.
Au Québec, les études[4] révèlent que 44 % des véhicules effectuent des trajets principalement dans un rayon de 160 km de leur port d’attache, ce qui signifie que l’électrification est non seulement techniquement réalisable mais également économiquement viable pour une grande part des flottes. Nous voyons d’ailleurs de plus en plus de camions moyens et lourds sur les routes du Québec. Et même sur des distances importantes. À titre d’exemple, un projet pilote de corridor décarboné 100 % électrique opérera au total 6 camions de classe 8 100 % électriques et 2 camions 26 pieds 100 % électriques tout le long de la route entre Québec et Montréal, les essais ayant débuté avec succès en janvier 2025 avec un nombre réduit de camions de classe 8.[5]
La recharge : une évolution technologique en marche
L’une des grandes questions liées à l’électrification des flottes concerne la recharge des véhicules. Cependant, pour de nombreuses flottes, la recharge en dépôt (au retour à la base) est suffisante. Avec les avancées technologiques, la recharge rapide publique sur route commence également à prendre de l’ampleur, et plusieurs projets pilotes de bornes de recharge pour camions sont en cours, comme le Circuit électrique pour les camions au Québec.

Les camions électriques modernes, même dans des conditions hivernales sévères, montrent qu’ils sont capables de maintenir une performance fiable. De plus, les batteries de camions électriques devraient voir leur autonomie augmenter de manière significative dans les prochaines années, ce qui rendra la transition encore plus facile pour les entreprises.
La rentabilité de l’électrification
L’un des principaux obstacles à la transition vers des flottes électriques est le coût d’achat initial. Cependant, des études montrent que, dans de nombreux cas, l’électrification d’une flotte de camions, y compris les véhicules lourds, peut s’avérer rentable. Par exemple, l’IVI a calculé qu’un tracteur électrique, après 8 ans de service et 40 000 km parcourus par an, coûte 25 % de moins à opérer qu’un modèle diesel. En cas de trajets de longues distances fréquents, surtout en poids lourds, peu de cas réels ont été testés en Amérique du Nord. Avec des distances quotidiennes de 500 à 600 km et des stratégies de recharge sur la route (opportunity charging), la rentabilité de l’électrification de ce secteur dépendra encore plus d’une bonne planification. Il est attendu que dans les prochaines années nous voyons de plus en plus de ces trajets testés en Amérique du Nord, comme ce fut le cas en Europe, et que nous puissions en apprendre plus sur la rentabilité du transport par camions électriques face au diesel sur des longues distances.[6]. Les économies proviennent principalement de la réduction des coûts en énergie, qui sont nettement inférieurs pour les camions électriques par rapport aux véhicules diesel, la recharge électrique coûtant bien moins cher que le diesel.
Kevin Lambert du Groupe Robert nuance toutefois cet aspect :
« L’électrique n’est pas forcément rentable à court terme, mais cela nous distingue des autres transporteurs et répond à une demande de nos clients. C’est aussi en phase avec nos valeurs : être le meilleur transporteur possible pour nos clients en misant sur la fiabilité, la réduction des GES et l’efficacité. »
Au-delà des considérations financières, plusieurs transporteurs soulignent les avantages stratégiques de l’électrification. Selon Edwin Richard de Nationex,
« en allant vers l’électrique, nous devenons un acteur responsable dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cela nous permet également de décrocher plus de contrats, de remporter davantage de prix et de gagner en visibilité. »
Jean-François Brossard de Location Brossard ajoute que
« l’électrification a eu un réel impact sur notre visibilité. Même nos clients qui n’ont pas encore de camions électriques nous ont félicités pour notre initiative. »
Chez GLS Canada, l’impact se fait également ressentir à l’interne. Mélanie Camara témoigne :
« Les chauffeurs sont ravis de la conduite. Ils ne veulent plus revenir aux camions diesel après avoir goûté à l’électrique ! »
Les avantages pour l’entreprise
-
Image de marque et responsabilité sociale des entreprises (RSE) :
L’électrification de la flotte d’une entreprise permet de se positionner en tant qu’acteur responsable dans la lutte contre le réchauffement climatique. La réduction des émissions de CO2 est perçue positivement par les clients, les employés et les investisseurs. Une transition réussie vers des camions électriques peut ainsi renforcer la réputation de l’entreprise, notamment dans des secteurs sensibles à la durabilité et aux pratiques responsables.
-
Amélioration des conditions de travail pour les chauffeurs :
Les camions électriques sont quasi-silencieux et émettent moins de vibrations, ce qui se traduit par un meilleur confort pour les chauffeurs. Les chauffeurs de camions électriques témoignent souvent d’une réduction significative des douleurs physiques, notamment au dos, liées aux vibrations des moteurs thermiques. La réduction du bruit et de la pollution atmosphérique est également bénéfique pour la santé des travailleurs et pour les communautés résidentielles traversées par les camions. « Les chauffeurs adorent conduire des camions électriques, » affirme Edwin Richard de Nationex. « Ils ne sont plus fatigués à la fin de la journée, même après de longs trajets. » Jean-François Brossard de Location Brossard confirme : « C’est le jour et la nuit pour eux. Certains chauffeurs sont même prêts à sacrifier certains avantages pour continuer à conduire des véhicules électriques. » Kevin Lambert du Groupe Robert ajoute : « Les chauffeurs se motivent entre eux en suivant l’autonomie de leurs camions. Jamais cela n’aurait été possible avec des camions à essence ! »
Les défis de l’électrification
Malgré les nombreux avantages, l’électrification présente aussi des défis. La gestion du changement, notamment auprès des chauffeurs expérimentés, est essentielle. Jean-François Brossard de Location Brossard souligne l’importance de la formation continue :
« Il faut former les chauffeurs pour qu’ils comprennent bien comment conduire un véhicule électrique. Nous faisons un suivi régulier pour évaluer la performance des camions. »
Du côté de Nationex, la principale embûche se situait principalement au niveau de la gestion du changement :
« Il faut beaucoup d’éducation et d’accompagnement auprès des chauffeurs, particulièrement pendant les trois premiers mois. Ce n’est pas seulement une question de technologie, mais aussi de préparation humaine. De plus, l’infrastructure de recharge représente 90 à 95 % du défi. Les camions électriques sont moins chers à l’opération, mais les investissements nécessaires dans les infrastructures sont importants »
affirme Edwin Richard, directeur des projets spéciaux et du développement durable. En ce qui concerne Location Brossard, Jean-François Brossard souligne que leur principal défi fut l’intégration des bornes électriques, confrontées à des embûches au niveau municipal et des délais de raccordement avec Hydro-Québec, avant que la collaboration avec Cléo ne permette une solution clé en main efficace.
Mélanie Camara de GLS conseille ceux qui amorcent des démarches d’électrification de leur flotte de camions :
« Il faut bien planifier en amont, choisir les routes adaptées et analyser les charges utiles avant de déployer les camions électriques. Pour nous, c’était important d’impliquer les différents départements et d’être prêts au déploiement tant au niveau de la formation des chauffeurs que l’installation des bornes afin de s’assurer une mise en opération sans embûches. »
En conclusion
L’électrification des flottes de camions est désormais une nécessité pour les entreprises souhaitant répondre aux défis environnementaux, économiques et sociaux du 21e siècle. Bien que la transition demande un investissement initial conséquent, les avantages à long terme, tant sur le plan économique, de l’image de l’entreprise que de la lutte contre les changements climatiques, sont incontestables. De plus, les avancées technologiques en matière d’autonomie des batteries et d’infrastructures de recharge facilitent de plus en plus cette transition pour un nombre croissant d’entreprises. Toutes les routes ne pourront pas être électrifiées dès demain matin, mais avec une bonne planification, une part très importante de celles-ci pourraient l’être tout de suite, et encore plus dès qu’un réseau de recharge public pour camions commence à être déployé.
Jean-François Brossard de Location Brossard résume :
« Au début, n’investissez pas dans un camion électrique uniquement pour des raisons économiques, mais privilégiez les gains en expérience au niveau de la logistique. C’est là que réside l’essentiel. »
Même si le coût initial d’achat d’un camion électrique peut sembler élevé, les gains en efficacité, en flexibilité et en durabilité dans la gestion des opérations de transport sont bien plus importants à long terme. Cette évolution ouvre la voie à un avenir plus vert et plus rentable pour le secteur du transport routier.
Dans notre prochaine fiche, nous explorerons en détails comment planifier l’électrification de votre flotte. Nous aborderons les bonnes questions à se poser, les outils et ressources disponibles, l’importance d’une vision globale, l’établissement d’un échéancier réaliste, ainsi que les options pour adapter les trajets en fonction de l’autonomie des camions et des infrastructures de recharge. Restez à l’affût pour mieux comprendre dans quel contexte l’électrification fonctionne aujourd’hui et comment anticiper son évolution dans les années à venir.
Sources :
[1] Projet de démonstration de camions électriques au Québec RAPPORT SYNTHÈSE | Flotte rechargeable camions lourds (https://flotterechargeable.ca/rapport-synthese/) page 23
[2] Statistiques SAAQ-AVÉQ sur l’électromobilité au Québec en date du 30 septembre 2024 | AVEQ (https://www.aveq.ca/actualiteacutes/statistiques-saaq-aveq-sur-lelectromobilite-au-quebec-en-date-du-30-septembre-2024-infographie)
Données pour les États-Unis (https://calstart.org/zio-zets/)
[4] Portrait statistique et économique : Le camionnage au Québec (https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/entreprises-partenaires/ent-camionnage/statistiques/Documents/portrait-statistique.pdf)
[5] Corridor décarboné 100 % électrique (https://propulsionquebec.com/nos-ressources/corridor-decarbone-100-electrique/)
[6] Projet de démonstration de camions électriques au Québec RAPPORT SYNTHÈSE | Flotte rechargeable camions lourds (https://flotterechargeable.ca/rapport-synthese/) page 21
Poursuivre la lecture sur le sujet

Guide du camionnage électrique
Accompagner l’électrification de votre flotte de camions moyens et lourds pour le transport de marchandises Le transport de marchandises joue un rôle essentiel, mais reste une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Face aux enjeux environnementaux, l’adoption de véhicules électriques s’avère essentielle pour réduire les émissions de GES, notamment de ce secteur. […]
Lire la suite
Impulsion 2025 : le grand rendez-vous de l’électrification des transports est lancé !
SOMMET INTERNATIONAL DES TRANSPORTS ÉLECTRIQUES ET INTELLIGENTS Propulsion Québec, la grappe industrielle des transports électriques et intelligents, donne aujourd’hui le coup d’envoi d’Impulsion 2025, le plus grand sommet international dédié aux transports zéro émission au Canada. Co-présenté par Hydro-Québec et le Groupe Volvo et rendu possible grâce à la participation financière du gouvernement du Québec, cet […]
Lire la suite
Le Québec garde le cap sur l’électrification des transports et sa filière batterie, mais la reconduction de programmes phares demeure attendue
BUDGET 2025-2026 DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC Propulsion Québec salue les mesures annoncées aujourd’hui par le ministre des Finances, M. Éric Girard, pour appuyer les entreprises en cette période d’incertitude économique et de tensions géopolitiques avec notre principal partenaire commercial, particulièrement celles qui soutiennent la compétitivité des entreprises, l’innovation et la commercialisation. « L’industrie des transports terrestres zéro émission […]
Lire la suite
Pôle de livraison zéro émission
Le projet de pôles de livraison zéro émission a comme objectif principal de décarboner la livraison du dernier kilomètre dans les zones denses en livraisons de Montréal. La livraison du dernier kilomètre, aussi appelée livraison urbaine, est l’une des étapes les plus polluantes de la livraison de vos colis. En intégrant un point de chute, […]
Lire la suite
Projet-pilote de véhicule minier électrique
Mise en contexte Le projet, lancé le 19 février 2020, vise à valider la viabilité des camions lourds électriques pour l’exploitation d’une mine à ciel ouvert. Un consortium de partenaires a collaboré à l’électrification d’un camion Western Star 6900 XD, spécialement adapté aux besoins miniers. Un chargeur dédié a été développé pour recharger le véhicule, […]
Lire la suite
Sécuriser les approvisionnements en énergie propre pour les secteurs stratégiques et favoriser l’efficacité énergétique
AVENIR ÉNERGÉTIQUE DU QUÉBEC — PROJET DE LOI 69 Propulsion Québec, la grappe industrielle des transports électriques et intelligents (TEI), soumet au gouvernement québécois son mémoire dans le cadre des consultations particulières portant sur le projet de loi n° 69, Loi assurant la gouvernance responsable des ressources énergétiques et modifiant diverses dispositions législatives. « Le secteur des transports […]
Lire la suite
Maintenir les aides financières jusqu’à la parité entre les véhicules électriques et les véhicules à combustion
CONSULTATION PRÉBUDGÉTAIRE FÉDÉRALE Propulsion Québec, la grappe industrielle des transports électriques et intelligents (TEI), a soumis ses priorités en prévision du budget de 2025 dans le cadre de la consultation pré budgétaire fédérale. « Le gouvernement canadien doit maintenir les aides financières jusqu’à la parité entre les véhicules électriques et les véhicules à combustion et s’assurer […]
Lire la suite
Propulsion Québec est satisfaite que Québec garde le cap sur les cibles ambitieuses d’électrification des transports
PLAN DE MISE EN ŒUVRE 2024-2029 DU PLAN POUR UNE ÉCONOMIE VERTE Propulsion Québec, la grappe industrielle des transports électriques et intelligents, salue le Plan de mise en œuvre 2024-2029 du Plan pour une économie verte présenté hier par le ministre de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs, M. Benoît Charette. […]
Lire la suite
Les défis de conception d’un véhicule minier 100 % électrique de 40 tonnes pour les mines à ciel ouvert
Partenariats et implications Les partenaires impliqués sur le projet de développement d’un véhicule minier québécois 100 % électrique ont tous souhaité s’impliquer dès le départ, et ce, pour différentes raisons. Eddy Zuppel du CNRC, détaille leur contribution : « Il était important, en amont du projet, de modéliser et simuler le circuit du véhicule pour comprendre […]
Lire la suite