Guide du camionnage électrique

Électrification des flottes de petits camions : des exemples inspirants d’entreprises québécoises
Pourquoi parler de petits camions dans ce guide?
Bien que ce guide soit principalement consacré à l’électrification des camions moyens et lourds, l’expérience d’entreprises ayant électrifié leurs flottes de petits camions mérite aussi d’être mise en lumière. Ces exemples concrets démontrent que la transition électrique est déjà en cours au Québec, aussi pour les plus petites catégories de véhicules, et qu’elle peut servir de porte d’entrée stratégique vers une électrification plus large.
L’électrification des flottes de petits camions n’est plus une simple vision d’avenir : elle est déjà une réalité terrain pour plusieurs entreprises québécoises. Ces pionniers démontrent que la transition vers l’électrique est non seulement accessible, mais aussi efficace et stratégique. À travers leurs expériences concrètes, ils prouvent que l’électrification peut s’intégrer avec succès dans des opérations variées, notamment la livraison, tout en générant des bénéfices tangibles pour les chauffeurs, les entreprises et l’environnement.
Dans cette fiche, trois organisations aux modèles d’affaires bien différents, soit les Services de café Van Houtte, Fermes Lufa et Intelcom | Dragonfly, partagent leurs parcours, leurs apprentissages et les leviers qui rendent leur électrification accessible et performante. Leurs exemples inspirants montrent que, quelle que soit la taille du parc de véhicules ou le modèle de gestion, il existe une voie réaliste vers le transport électrique.

Clara Lemieux-Bluteau
Coordinatrice logisitique
Les Fermes Lufa

Damir Mulazimovic
Gestionnaire logistique
Les Fermes Lufa

Frédéric Bel
Directeur des programmes de décarbonation
Intelcom | Dragonfly

Kevin Rouleau-Thiboutot
Directeur des opérations du parc de véhicules
Les Services de café Van Houtte
Les Services de café Van Houtte : une électrification progressive devenue stratégie d’entreprise

L’électrification au service de la livraison
L’électrification de la flotte chez les Services de café Van Houtte a débuté à la fin de 2022, dans le cadre de leur engagement à réduire l’empreinte environnementale. « Nous avons établis un plan clair en faisant des alliances avec différents partenaires », explique Kevin Rouleau-Thiboutot, directeur des opérations du parc de véhicules. « Un concessionnaire de l’Atlantique nous a appelés pour nous proposer son tout premier Ford Transit électrique. On a saisi l’occasion. »
Ce premier pas a marqué le début d’une transition plus structurée. Présente dans de grands centres urbains comme dans des régions plus éloignées, les Services de café Van Houtte doivent composer avec des réalités logistiques variées, en raison de ses 30 succursales répartis de St. John à l’île de Vancouver.
Malgré cette complexité apportée dans la structure de ses opérations, l’organisation s’est fixé un objectif clair : électrifier 25 % de sa flotte d’ici la fin de 2025. Avec déjà 55 véhicules électriques en service, soit 23 % de l’ensemble, la cible est à portée et les prévisions laissent envisager de manière très optimiste l’atteinte de cet objectif.

Une électrification adaptée aux réalités du terrain
La stratégie des Services de café Van Houtte en matière d’électrification repose sur une approche ciblée et évolutive. Les 55 véhicules électriques en service, principalement des Ford E-Transit, sont pour la plupart déployés dans les grands centres urbains. Depuis un an et demi, l’ajout du Chevrolet BrightDrop, qui offre une autonomie supérieure au Ford Transit, a permis d’étendre la couverture à certaines zones plus rurales.

Ce virage demande une planification rigoureuse, soit l’évaluation des besoins de mobilité, la mise en place de recharges adaptées, la formation des équipes et la gestion du changement. Malgré tout, l’électrification de la flotte s’est imposée comme une solution concrète et porteuse, tant sur le plan économique qu’environnemental.
Des opérations pensées pour faciliter l’électrification
Chez les Services de café Van Houtte, le parc de véhicules est utilisé pour deux types d’opérations : la livraison de produits et les services techniques. « C’est surtout le volet livraison que nous électrifions », explique Kevin Rouleau-Thiboutot. L’entreprise concentre son électrification sur les camions de livraison, car ils effectuent des trajets urbains courts et fréquents, idéaux pour les véhicules électriques. Sur le plan économique, cette transition est stratégique : les coûts d’entretien et de carburant diminuent à long terme. De plus, la recharge nocturne directement dans les installations de l’entreprise permet aux chauffeurs de partir chaque matin avec une batterie pleine, assurant une opération quotidienne fluide et efficace.
Une adoption graduelle, mais convaincante chez les chauffeurs
La transition vers les véhicules électriques a suscité des réactions variées chez les chauffeurs, allant de l’enthousiasme à une certaine prudence. « Certains étaient curieux et ouverts à l’expérimentation, tandis que d’autres se montraient plus réservés », se souvient Kevin Rouleau-Thiboutot. Mais une fois sur la route, les avantages ont rapidement fait leurs preuves. Aujourd’hui, ceux qui utilisent un véhicule électrique ne souhaitent plus revenir en arrière. Plus de confort, moins de vibrations, et des gains de temps concrets, comme l’élimination des arrêts à la station-service, font désormais partie du quotidien.
Le modèle Intelcom : accompagner l’électrification à grande échelle

Un rôle d’agrégateur, pas de propriétaire
Intelcom | Dragonfly adopte une approche unique dans le paysage québécois de l’électrification. « Nous sommes l’un des plus grands opérateurs de livraison du dernier kilomètre au Canada », explique Frédéric Bel, directeur des programmes de décarbonation. L’entreprise ne possède pas de camions ni n’emploie de chauffeurs : elle agit plutôt comme un agrégateur de transporteurs indépendants, propriétaires de leurs véhicules et gestionnaires de leur main-d’œuvre.
Cette structure n’empêche pas Intelcom | Dragonfly de s’engager activement dans la transition énergétique. Signataire du Climate Pledge en 2021, l’entreprise s’est fixé comme objectif d’atteindre la carboneutralité d’ici 2040.
Un accompagnement ciblé pour ses partenaires
Plutôt que d’imposer des obligations, Intelcom | Dragonfly privilégie une approche d’accompagnement.
« La majorité de nos partenaires veulent passer à l’électrique, mais ne savent pas par où commencer », constate Frédéric Bel. Les défis sont multiples : financement, choix des véhicules et bornes, installation, entretien, logiciels.
Pour les soutenir, Intelcom | Dragonfly développe des partenariats avec des fabricants de véhicules, des installateurs de bornes, et propose des programmes pratiques afin de faciliter le virage.
Des incitatifs concrets et avantageux
L’entreprise offre également des incitatifs très concrets. « Si un transporteur adopte l’électrique, on peut lui attribuer de meilleures routes, plus denses en livraisons », explique Frederic Bel. Dans certaines stations, les véhicules électriques bénéficient même d’un traitement VIP : un entrepôt dédié, des conditions d’opération optimisées. « C’est motivant et ça fait une vraie différence. »
Fermes Lufa : une électrification portée par la collaboration

Une vision verte qui oriente chaque décision
Chez les Fermes Lufa, l’électrification repose entièrement sur un modèle de collaboration avec des sous-traitants, une approche alignée sur les valeurs profondes de l’entreprise. « Ça fait vraiment très longtemps qu’on a amorcé cette transition », souligne Damir Mulazimovic, gestionnaire logistique. Bien avant l’arrivée sur le marché des modèles populaires comme l’e-Transit ou le BrightDrop, Lufa utilisait déjà des véhicules électriques de type passager, attelés à des remorques, pour ses livraisons.

Cette démarche novatrice s’inscrit dans une vision d’entreprise claire : « On est une entreprise verte. Notre objectif est de réduire les GES partout où c’est possible, de limiter la pollution et d’agir comme un citoyen corporatif responsable. » Guidée par cette philosophie, Lufa s’est fixé un objectif ambitieux : livrer 60 % de ses commandes à l’aide de véhicules électriques d’ici la fin de 2025.
Une collaboration à long terme, clé de la réussite
Les livraisons de Lufa sont réalisées exclusivement par des sous-traitants, à l’exception d’un véhicule BrightDrop utilisé par l’équipe marketing pour transporter le matériel de leurs opérations. Ce modèle repose sur des relations durables : « On travaille avec nos sous-traitants depuis très longtemps. On cherche à les accompagner dans leur croissance. »
La transparence et la communication sont au cœur de cette collaboration.
« Dès le départ, ils savaient que l’électrification faisait partie de notre vision. Ce n’est pas une surprise. » Un dialogue régulier permet de suivre l’évolution des opérations : état des routes, retours des chauffeurs, défis rencontrés, etc.
Consciente des investissements requis, l’entreprise adapte son rythme : « On sait que ça demande un effort financier de la part de nos partenaires. C’est pourquoi on tient à les soutenir et à avancer à un rythme qui leur convient. » estime Damir Mulazimovic.
Les bénéfices concrets de l’électrification
Un environnement de travail revalorisé
L’un des avantages les plus tangibles de l’électrification concerne le confort des chauffeurs. Damir Mulazimovic chez les Fermes Lufa résume bien :
« Le chauffeur passe 8 à 10 heures par jour dans son camion. C’est son bureau. Préfère-t-on un vieux bureau des années 80 avec un ordinateur obsolète, ou un espace moderne, bien équipé ? C’est pareil pour un camion ! »
Les véhicules électriques améliorent significativement l’expérience au quotidien : conduite plus souple, moins de vibrations, absence de bruit, et plus besoin de faire un détour à la station-service. Résultat : les chauffeurs y trouvent un réel gain de confort et de fierté, ce qui favorise l’engagement.
Un impact environnemental immédiat
Chaque camion électrique mis en service élimine des émissions de GES et contribue à réduire la pollution sonore dans les quartiers desservis. Pour des entreprises qui livrent chaque jour des centaines de clients, l’effet cumulé devient rapidement significatif et visible.
Des économies de coûts à long terme
Pour Frédéric Bel, directeur des programmes de décarbonation chez Intelcom | Dragonfly, l’électrification est d’abord une décision économique avisée. Grâce aux subventions fédérales et provinciales, le coût d’acquisition d’un véhicule électrique devient comparable à celui d’un modèle à essence. À l’usage, les gains sont encore plus significatifs : économies de carburant de 60 à 80 $ par jour, moins d’entretien, et une fiabilité accrue. En plus, les chauffeurs apprécient davantage le confort, le silence et la réduction des vibrations, ce qui améliore leur expérience au travail. Pour les entreprises, la transition devient ainsi rentable, stratégique et valorisante.
En plus des bénéfices humains et environnementaux, l’électrification permet aussi de réduire certaines dépenses opérationnelles, comme l’énergie et l’entretien, ce qui améliore la rentabilité. (Voir la section L’équation économique : de plus en plus gagnante plus bas dans la fiche.)
Des bénéfices opérationnels parfois insoupçonnés
Chez les Services de café Van Houtte, l’électrification a permis d’introduire le préconditionnement des véhicules en hiver. Grâce à la recharge nocturne et à la télémétrie, la cabine peut être chauffée avant le départ, les vitres dégivrées et l’autonomie préservée, car l’énergie provient du réseau, et non de la batterie du véhicule. Ce simple ajustement améliore à la fois le confort et la performance.
Défis et limitations actuels
Contraintes géographiques et technologiques
Malgré les progrès, certaines zones demeurent difficiles à couvrir. Par exemple, chez les Fermes Lufa, les livraisons vers la ville de Québec dépassent encore les capacités d’autonomie actuelles. En revanche, leurs camions électriques assurent sans problème la grande majorité des tournées dans la région métropolitaine de Montréal et peuvent même atteindre Ottawa, tout en revenant avec une batterie encore bien chargée. Du côté des Services de café Van Houtte, la couverture pancanadienne implique aussi certaines limites, comme la capacité de chargement ou le manque de centres de service pour certains modèles. Toutefois, leurs parcours urbains et régionaux, notamment dans le Grand Montréal, sont déjà bien adaptés aux véhicules électriques, qui effectuent leurs routes quotidiennes avec une autonomie confortable.
Un hiver qui met la technologie à l’épreuve
Le climat québécois reste un défi. L’autonomie chute en hiver, forçant les entreprises à ajuster leurs pratiques. « Ce n’est pas parfait, mais on s’adapte », résume Frédéric Bel d’Intelcom | Dragonfly. Le préconditionnement devient un incontournable pour limiter ces impacts.
Changer les mentalités prend du temps
Frédéric Bel d’Intelcom | Dragonfly identifie trois freins majeurs à l’électrification des parcs de petits camions : le coût perçu, la méconnaissance de la technologie et l’inertie liée à des habitudes bien ancrées. Passer d’un véhicule thermique à un véhicule électrique connecté, intelligent, implique un changement de paradigme et un besoin accru de formation et d’accompagnement.
L’équation économique : de plus en plus gagnante
Des économies concrètes
Les services de café Van Houtte constatent des réductions immédiates en carburant et en entretien. Moins de visites au garage, pas de vidanges, et des véhicules plus disponibles sur la route. Résultat : une efficacité accrue, sans interruption.
Des coûts à l’achat fortement atténués par les subventions
Selon Frédéric Beld’Intelcom | Dragonfly, un véhicule BrightDrop coûtant initialement 140 000 $ peut revenir à environ 70 000 $ après les subventions fédérales et provinciales, soit le prix d’un véhicule à essence de même gabarit.
« Pour ce prix, on obtient un véhicule électrique performant, produit au Canada, avec une grande autonomie et une traction intégrale. »
Des économies d’exploitation quotidiennes
Pour un trajet de 200 km, un véhicule électrique consomme environ 15 à 20 $ d’électricité contre jusqu’à 100 $ d’essence.
« C’est une économie quotidienne de 60 à 80 $ par camion », estime Frederic Bel. « Au Québec, c’est un choix logique! »
Crédits carbone : un levier souvent sous-estimé
Chez les Services de café Van Houtte, les données issues des bornes permettent de générer des crédits carbone revendus ensuite, réduisant les coûts d’opération. Quant aux Fermes Lufa, ils y voient un « heureux accident », qui vient bonifier l’équation économique sans effort supplémentaire.
Relever le défi de la recharge
Des solutions adaptées à chaque réalité
Le manque d’accès aux bornes est souvent cité comme un obstacle. Intelcom | Dragonfly y répond par une stratégie diversifiée : installation dans ses propres entrepôts, chez les partenaires, et partenariats avec des opérateurs privés ou publics pour offrir des tarifs avantageux. Des stations de recharge partagées pourraient aussi voir le jour.
Conseils pour réussir sa transition
- Ne pas hésiter et se lancer. Ne pas attendre que la technologie évolue pour encore augmenter les autonomies et commencer avec ce qui est possible dès aujourd’hui.
- Y aller graduellement. Remplacer un véhicule à la fois, tester, apprendre et ajuster.
- Miser sur le préconditionnement. Surtout en hiver, il améliore l’autonomie et le confort.
- Personnaliser sa stratégie. Adapter les choix de véhicules et de bornes selon les besoins réels (autonomie, type de routes, fréquence d’utilisation).
- Accepter que la technologie évolue. Comme le souligne Damir Mulazimovic, gestionnaire logistique chez les Fermes Lufa : « On ajuste nos ambitions à mesure que la technologie devient disponible. »
Une transition accessible et déjà en marche
Les exemples de Services de café Van Houtte, les Fermes Lufa et Intelcom | Dragonfly démontrent que l’électrification des parcs de petits camions est non seulement possible, mais déjà bien ancrée dans la réalité opérationnelle au Québec, à condition d’avancer avec méthode, transparence et réalisme, la transition vers l’électrique est accessible et bénéfique. Les avantages dépassent largement le cadre environnemental : ils touchent le confort des employés, la performance opérationnelle et surtout, la rentabilité.
En somme, l’électrification n’est plus un pari : c’est une opportunité. Une transformation durable qui, bien accompagnée, donne aux entreprises un pas d’avance dans le transport de demain.
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